Les actions mondiales se négocient à la hausse, vers de nouveaux sommets, montrant peu de réaction à l’inflation américaine plus élevée que prévu. Les investisseurs se concentrent sur les bénéfices à venir et la reprise mondiale. L’indice de référence de Hong Kong a surperformé et les valeurs technologiques ont tiré la Chine vers le haut, tandis que les indices des T-shirts au Japon ont chuté en raison des inquiétudes concernant la lenteur des lancements de vaccins et le retour des contagions.

Que se passe-t-il sur les marchés aujourd’hui ?

La plupart des indices boursiers de la région Asie-Pacifique ont suivi Wall Street à la hausse. Le Hang Seng de Hong Kong a mené les gains dans la région. Le Japon a fait marche arrière, le Nikkei perdant 0,4 %, la contagion croissante faisant douter d’une réouverture de l’économie dans les 100 jours précédant l’organisation des Jeux olympiques à Tokyo.

L’indice MSCI, qui regroupe les actions de la région Asie-Pacifique hors Japon, a gagné 0,6 %. Le Hang Seng de Hong Kong a progressé de 1,3 %, tandis que l’indice des valeurs vedettes chinoises a bondi de 0,7 %. L’indicateur de performance des actions des 50 pays du MSCI a augmenté de 0,15 %, prolongeant ainsi son sommet historique.

USA : les obligations T en baisse

Les États-Unis continuent d’être à la pointe de l’analyse des investisseurs. Deux éléments ont été observés : les données sur les prix à la consommation et les rendements du Trésor.

L’inflation a augmenté de 0,6 %, soit la plus forte hausse depuis août 2012, sous l’effet du rythme des vaccinations et des mesures de relance budgétaire qui ont stimulé la demande refoulée.

Toutefois, il est peu probable que ces données modifient l’opinion du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, selon laquelle la hausse de l’inflation au cours des prochains mois sera transitoire.

Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans a augmenté depuis le début de l’année pour atteindre son plus haut niveau en 14 mois, à 1,776 %, le 30 mars, en raison des paris selon lesquels une relance budgétaire massive accélèrerait la reprise aux États-Unis, alimentant une inflation plus rapide que celle prévue par les responsables de la Fed.

Mais les rendements ont baissé ce mois-ci, en partie parce que la Fed insiste sur le fait que la faiblesse du marché du travail empêchera la surchauffe de l’économie. Une série de bons résultats d’adjudications, notamment d’obligations à 30 ans mardi, a également contribué à maîtriser les rendements.